

NO FUTUR NO PASSÉ SIMPLE
Magali Pobel & Pierre-Johann Suc / Androphyne
RING - Scène périphérique - Grande salle
Propos
Dix ans plus tard “Faites demi tour dès que possible”, les protagonistes de cette première expérience ont évolué. L’enfance insouciante des uns a laissé place à l’adolescence avide de réponses, la retraite récente des autres a transformé l’espace infini en contour. Les yeux sont désormais grands ouverts. Les questions se précisent, se dilatent, se décentrent, se fondent et se percutent. Il est désormais temps pour cette tribu des’emparer de ce moment rare, où l’ingénuité de l’enfance vacille, où le lâcher prise des âges mûrs se précise, pour se lancer et engager le dialogue. Une histoire intime et universelle, où vidéo, danse et théâtre mèneront parents, enfants et grand-parents vers une performance intergénérationnelle bruyante et caustique, délicieusement indiscrète.
Distribution
Conception : Magali POBEL / Pierre-Johann SUC Créé et joué par : Magali POBEL, Jocelyne POBEL, Daniel SUC, Pierre-Johann SUC Romane SUC , Aurel SUC Création Sonore : Magali POBEL / Pierre-Johann SUC Lumières : Harrys PICOT
Créé et joué par : Magali POBEL, Jocelyne POBEL, Daniel SUC, Pierre-Johann SUC Romane SUC , Aurel SUC
Création Sonore : Magali POBEL / Pierre-Johann SUC
Lumières : Harrys PICOT
Genre : Danse contemporaine/Pluridisciplinaire
Tout public / à partir de 8 ans
Durée : 1 heure
Coproducteurs
Production : Cie ANDROPHYNE
Coproduction : Micadanses / Charleroi Danse / CCN Malandain Ballet Biarritz / OARA / Département des Landes / Département Charente-Maritime
Avec le soutien de la DRAC Nouvelle Aquitaine / Région Nouvelle Aquitaine / Département des Landes / Communauté de communes MACS
Parcours
ANDROPHYNE
Androphyne est-elle encore aujourd’hui une « compagnie de danse » ?
On peut dès à présent et sans prendre trop de risque répondre que non, Androphyne n’est plus seulement une « compagnie de danse ». La chose se complique néanmoins lorsque l’on pose l’évidence qui suit : Pierre-Johann Suc et Magali Pobel voient, fabriquent et n’appréhendent leur réalité qu’avec les yeux de « gens de la danse ». Alors qu’en est-il ?
Si eux-mêmes définissent leur travaux comme des « objets chorégraphiques non identifiés », ce n’est pas anodin. Le pur spectacle de danse est un cadre trop restrictif pour leur pratique. D’un solo pour sauteur à la corde à une installation demandant un effort physique aux participants,leurs œuvres sont à l’image de leurs expérimentations : multiples et ludiques. « Chercher la mobilité toujours ailleurs, à l’image d’un enfant, pour retrouver ce plaisir espiègle : jouer ». Car c’est bien à cet endroit que se place Androphyne : une redéfinition constante d’un vocabulaire corporel considérant si possible l’ensemble d’une situation pour faire œuvre et plus particulièrement les aspects les plus singuliers et les plus saillants de cette situation. Il est donc inenvisageable pour eux d’avoir une quelconque vérité sur la danse, mais bien de questionner toujours et encore l’endroit où elle peut faire sens.