PROJET GRAND-MÈRE OU « J’AURAI TOUJOURS DES RÊVES, MAMAN »
PROJET GRAND-MÈRE OU « J’AURAI TOUJOURS DES RÊVES, MAMAN »

PROJET GRAND-MÈRE OU "J'AURAI TOUJOURS DES RÊVES, MAMAN"

Un loup pour l'Homme

La Grainerie - Dans le cadre de la NUIT DU CIRQUE

Propos

Présentation

On n’en arrive pas soudainement à se laisser porter par un inconnu, comme ça. Il a fallu du temps, une recherche d’intimité tout en délicatesse, une attention particulière. Porteur acrobatique de son état, Alexandre Fray (en alternance avec André Rosenfeld Sznelwar) part à la rencontre de femmes ayant l'âge d'être des grand-mères. Auprès de ces dames d'un âge certain n'ayant jamais, ou rarement été portées, l'acrobate interroge les enjeux d'une discipline que l'horizon de la prouesse laisse bien souvent dans l'ombre.
À chaque représentation, ce porteur acrobatique entraine cinq nouvelles femmes de 4 fois 20 ans dans des duos de fragile voltige, et explore nos relations de confiance et de dépendance, repoussant obstinément les possibles du corps. Une ode au pas dans le vide, à partir de ces moments extraordinaires, où des femmes ayant l'âge d'être grand-mères acceptent pour la première fois d'être décollées du sol.

Propos

Note d'intention

Qu'est-ce que défier les lois de l'équilibre et de la gravité quand les articulations rouillent et le muscle fond ?
Comment s'abandonner, quand le corps désapprend à force de ne plus se risquer ?
Qu'est-ce que prendre en charge, qu'est-ce que prendre soin ?
Porter, c'est prendre soin ?
Y-a-t-il une tentation de contrôle ?
Faut-il multiplier les saltos pour faire cirque ?
Se tenir sur un pied, c'est voltiger quand on a bien 4x20 ans ?
Le Projet Grand-Mère, en ce qui concerne sa représentation au public, se présente comme une forme d’environ une heure quinze, au plateau, public assis dans les gradins y faisant face.
L’écriture est conçue sous forme de triptyque, convoquant différents médias pour aborder trois plans de la perception de nos enjeux : entendre, voir, toucher.
La première partie est une adresse auditive au public plongé dans l’obscurité. Entrelacement de voix de femmes, dont le cheminement s’enracine dans le siècle précédent et continue à s’inscrire dans le nôtre. À travers ce montage d’interviews des personnes rencontrées dans ce projet au long cours, se reconstruit par résonance une image de ce qui im-porte.
La deuxième partie est une réalisation vidéo, projetée sur 3 écrans, prenant eux-mêmes la disposition d’un retable en triptyque. Ce travail para-documentaire s’attache au travail du corps, et confronte la réalité d’acrobates à l’entraînement, en plein développement de leurs capacités, à celle de personnes très âgées, en établissement, dans l’effort de conserver leur mobilité.

La troisième partie voit l’entrée au plateau, vide, d’une grand-mère, dans toute la fragilité et la crudité de sa marche vers la face. Puis d’une autre, d’une autre, d’une autre... Et celle d’un acrobate. Qu’est-ce que l’acrobatie, quand on a quatre fois vingt ans ? La démarche de tâches successives, dont la simplicité révèle la complexité, met en exergue cette coopération si spécifique, ce besoin de chacun de s‘appuyer sur l’autre à son endroit.
En précisant les enjeux du geste de porter, elle met en lumière en un acte éphémère, par leur diversité, les singularités de chacune des participantes, et éclaire la beauté de cette relation crépusculaire.

Distribution

Direction artistique : Alexandre Fray

Conception : Alexandre Fray, Miriam Kooyman & Cathy Blisson

Avec : André Rosenfeld Sznelwar (en alternance avec Alexandre Fray) et 5 grand-mères locales

Regard extérieur, mise en espace : Christophe Bergon

Création vidéo et musique : Karim Zeriahen

Création sonore : Cathy Blisson

Régie : Pierre-Jean Faggiani (en alternance avec Romain Antoine)

Production, diffusion : Lou Henry

Logistique : Emma Lefrançois

Relations presse : Estelle Laurentin

Remerciements : Caroline Cardoso

Photos : ©Karim Zeriahen et ©V.Frossard

Genre : Portés acrobatiques

Public : Tout public

Durée : 1h15

Tarif : GRAINERIE

WEB

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Coproducteurs

Production : Un loup pour l'Homme

Coproductions :
Le Manège scène nationale de Reims (FR-51), Centre Culturel Jean Houdremont La Courneuve (FR-93), Théâtre d'Arles scène conventionnée art et création pour les nouvelles écritures (FR-13), Cirque Théâtre d'Elbeuf Pôle National cirque Normandie (FR-76), Ay Roop scène de territoire pour les arts de la piste Rennes (FR-35)

Soutiens :
CG92/Théâtre Firmin Gémier La Piscine Antony (FR-92), Le Sirque Pôle National des Arts du cirque de Nexon (FR-87), Hippodrome de Douai (FR-59), La Faïencerie de Creil (FR-60)

Partenaires institutionnels :
Région Hauts-de-France. Un loup pour l'Homme est soutenu par la DRAC Hauts-de-France au titre de l'aide aux compagnies conventionnées. Un loup pour l’Homme est sociétaire de Filage, coopérative d’accompagnement des acteur·ices artistiques et culturel·les.

Parcours

UN LOUP POUR L'HOMME

La compagnie de cirque contemporain Un loup pour l’Homme, à travers sa pratique des portés acrobatiques, s’attache à défendre une vision de l’humanité faite d’êtres sociaux, différents autant que dépendants les uns des autres.

Un loup pour l’Homme mène une recherche spécifique autour de la pratique du main à main, qui constitue un art de l’action plutôt que de la démonstration. Libérée de son carcan gymnique conventionnel, la technique des portés acrobatiques se révèle être le support d’un véritable langage au puissant potentiel dramaturgique, lorsque pensé comme terreau d’étude des relations humaines.

La compagnie nait en 2005 de la rencontre de deux acrobates, le porteur Alexandre Fray (du CNAC de Châlons) et le voltigeur Frédéric Arsenault (de l’École Nationale du Cirque de Montréal), suite à deux créations avec le metteur en scène Guy Alloucherie (Les Sublimes, Base 11/19), et à leur collaboration avec David Bobée dans Warm. Au fil des années, des artistes venant de la danse et du théâtre physique ont été progressivement accueillis dans l’équipe, ouvrant ainsi les champs d’exploration sur le mouvement.

Avec près de 750 représentations d‘Appris par corps (2006, Lauréat du Prix Jeunes Talents Cirque Europe), de Face Nord (2011), de Rare Birds (2017), et de la reprise féminine de Face Nord (2018), ou encore de Cuir (2020), le rayonnement de la compagnie est aujourd’hui national et international.

Un loup pour l’Homme, qui aime à se définir comme une “troupe acrobatique artistique humaniste contemporaine et itinérante”, prend un nouveau tournant avec l’acquisition d’un chapiteau pour la création de Rare Birds. Cet équipement mobile, véritable maison de la compagnie, engage ses membres dans une aventure collective et permet une autre forme d’intégration et d’action sur les territoires. Après Ride&Camp en 2019, qui l’amène sur les routes des Balkans pendant plusieurs mois en itinérance, la compagnie expérimente depuis 2021 un format d’implantation longue (de plusieurs semaines) composées à la fois de diffusion, de répétitions, d’actions culturelles, de mise à disposition du chapiteau et de temps festifs.

En 2020, Arno Ferrera et Mika Lafforgue créent le duo Cuir, autour de la traction et de l’attraction humaine. Amorcé dès 2003 par Alexandre Fray, c’est en 2021 que Le Projet Grand-Mère (ou J’aurai toujours des rêves, maman) aboutie en un triptyque participatif impliquant des personnes âgées locales.

Après ses premières en novembre 2022, Dans l’Espace, une pièce circulaire sous chapiteau pour 4 acrobates et 2 musiciens live, entame sa première tournée.

2023 sera l’année de création d’une forme légère, Passing Swiftly, porté par Špela Vodeb et Christine Daigle.

La compagnie est conventionnée par la DRAC Hauts-de-France, aidée au programme d’activités par la Région Hauts-de-France, et associée au Prato, Pôle National Cirque à Lille.

Agenda

2023


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