CIE L’OCTOGONALE  [RESIDENCE.TERRITOIRE]

CREATION 2024 (titre provisoire)

Résidence de territoire accompagnée par la DRAC Occitanie
En partenariat avec le Centre Culturel Angonia à Martres-Tolosane

Propos

Dans ce cadre, pour les deux années à venir 2022/2023, NEUFNEUF propose une présence artistique plus soutenue en invitant deux équipes artistiques sur le territoire, choix motivé par l’actualité de création de chacune pouvant être en dialogue et en adéquation avec les territoires sur lesquels NEUFNEUF est présent. L’une au cœur du Volvestre, l’autre en métropole toulousaine et plus particulièrement dans les zones périurbaines.

La création 2024 propose une traversée chorégraphique, chantée et numérique, pour 5 à 7 danseuses et danseurs et 5 chanteuses et chanteurs. Ces artistes explorent les cycles solaire et lunaire. Les cycles des deux astres définissent au plateau les qualités de mouvements, les textures de sons, les lumières et la scénographie. C’est un travail sur le temps présent ou passé. Sur scène des impressions de déjà-vu, par des mouvements répétés et déclinés, invitent le spectateur à modifier sa perception du temps et de l’espace.

Nous venons de traverser une période troublée où notre rapport au temps a été mis à l’épreuve. Toute activité a été mise à l’arrêt. Nous avons pu de nouveau écouter, entendre, sentir notre environnement naturel. Nourri de cela, je souhaite continuer à sensibiliser le public à ce qui l’entoure : la lumière bleue au lever du soleil, les sons qui naissent à cette heure-là ou encore les teintes roses-orangées d’un coucher de soleil.

Propos

Le thème de la pièce : explorer la distorsion du continuum espace-temps. Comment la danse, les sons et la lumière peuvent modifier la perception du spectateur sur le temps.

Pour ce nouveau projet je m’inspire du cycle solaire et lunaire qui définiront les qualités de mouvements, les textures de sons, les lumières au plateau et la scénographie. La pièce sera construite comme un cycle solaire et lunaire.

Origines du projet : C’est lors d’un voyage au Danemark, pendant l’été 2021, que j’ai pu voir l’installation Disharmony of sphères des artistes plasticiennes FOO / SKOU. L’installation audiovisuelle et interactive est une pièce de musique spatiale dans laquelle le mouvement du public et leur présence physique dirigent les sons. C’est une sonification et une visualisation d’une version déconstruite et abstraite de notre système solaire. FOO /SKOU invite le public à explorer un univers entre harmonie et disharmonie. Le finissage de l’exposition s’est déroulé avec une performance des artistes vocales Philip | Schneider.

J’imagine une pièce en deux parties :

La première utilise l’un des principes d’écriture en danse contemporaine : décliner une phrase chorégraphique en jouant avec les notions de formes, de temps, d’espace et ainsi de réécriture instantanée. La qualité de la danse s’inspire de l’intensité lumineuse et de l’atmosphère de chaque heure du mouvement du soleil ou de la lune.
Lorsqu’une ou un danseur déploie la phrase chorégraphique de référence, elle/il a l’entière liberté d’y apporter un élément perturbateur tel que répéter le même mouvement ou au contraire étirer la phrase lentement voire la reprendre dans sa vitesse d’origine.
L’idée est de distordre la phrase chorégraphique comme on pourrait distordre le continuum espace temps.
Chaque mouvement a pour point de départ un moteur dans le corps : articulation, colonne vertébrale…
Le son semble être déclenché par les mouvements des danseurs et leur placement dans l’espace. La phrase musicale proposée diffère selon le point d’entrée de l’interprète sur son aire de jeu. Ces interventions sont des sons enregistrés composés de notes musicales, d’éclats de voix, de chants, déclenchées en live par le créateur sonore. L’entrée du danseur ou de la danseuse sur son périmètre est aléatoire, proposant ainsi une création sonore et chorégraphique unique à chaque représentation.

La deuxième partie est plus organique car elle fait appel à la voix, en direct sur le plateau ou en version enregistrée. Le chant du chœur Philip I Schneider remet en jeu les bribes de chant, de sons entendus dans la première partie pour en faire des partitions chantées complètes, ainsi les pièces du 1 puzzle se mettent en place.
Ce chant accompagne les actions des interprètes qui déplacent une série d’objets afin de réécrire le paysage cosmique du plateau.

Distribution

Conception et chorégraphie : : Jérôme Brabant

Assistante à la chorégraphie : : Déborah Coustols-Châtelard

Danse : : Marie Barbottin, Alexandra Damasse, Nina Vallon, Yves Mwamba, Emma Noël et 2 autres danseurs

Création et interprétation univers sonore : : Nicolas Martz, Philip | Schneider

Création lumière : : Françoise Michel

Costumes : : Distribution en cours

Scénographie : : Jérôme Brabant, Mélina Faka ou Laurent Eisler

Création et réalisation d’objets : : Mélina Faka ou Laurent Eisler

Administration et production : : Perrine Brudieu / Guillaume Fernel

Coproducteurs

Production : L'Octogonale
Coproduction : Manège, scène nationale-Reims ; Charleroi Danse ; ACB, scène nationale de Bar-le-Duc, Césaré, Espace 110 à Illzach, NEUFNEUF PLATEFORME [Cie Samuel Mathieu] dans le cadre d’une résidence de territoire dans le Pays Sud Toulousain en partenariat avec la ville de Martres Tolosane.
L'Otogonale est soutenue par la DRAC Grand Est, la Région Grand Est, La Ville de Reims.

Parcours

Jérôme Brabant

est né à La Réunion en 1973.
Après des études théâtrales à l’université Paris 8, il suit l’enseignement à l’école du mime Marcel Marceau de 1996 à 1999, puis la formation professionnelle Extensions au Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées en 2001. Il travaille avec la Compagnie *Melk Prod / Marco Berrettini de 2001 à 2006. Il participe aux pièces L’opérette sans sou, si…, New movements for old bodies et Clo-clopinettes. Jérôme collabore également avec Patricia Ferrara / Groupe Unber-Humber et danse dans toutes les créations de 2004 à 2010. De 2005 à 2007 il est aussi interprète pour la compagnie Samuel Mathieu et fait un passage par le théâtre avec Lisa Guédy en 2008.
Il fonde avec Marion Muzac le UND und ballet […], ils créent ensemble Roomy Dancing en 2002, GALA en 2003 et Pavillon en 2004.
En 2010 Jérôme commence une collaboration jusqu’à ce jour avec Mié Coquempot, Compagnie K622. En 2011, il crée la compagnie L'Octogonale.

L’Octogonale
Pour les alchimistes, l'octogone est le parfait mélange entre le carré (l'humain) et le cercle (le divin). C'est cette notion d'association de deux éléments opposés que Jérôme Brabant, chorégraphe de la compagnie, aime retrouver dans sa danse et ses créations. A la Réunion, notre culture du surnaturel est indissociable de ce que nous sommes. L'octogone est une figure géométrique offrant 8 côtés, 8 faces, donc autant de possibilités comme les facettes d'une pierre précieuse déclinant une multitude de couleurs. Dans la danse de la compagnie L'Octogonale, Jérôme Brabant part souvent d'un seul mouvement qu'il décline au point d'en faire un paysage en changement permanent. En 2012, il crée son premier solo, Heimat et obtient son diplôme d’Etat de professeur de danse et mène depuis, plusieurs actions pédagogiques en milieux scolaires ou dans les conservatoires de danse.

Contact

Cie L'Octogonale / Jérôme Brabant

production@loctogonale.com

https://www.jeromebrabant.com