Programmation
Propos
Note d’intention
De l’exigence formelle aux rivages de l’anarchie punk, la pièce explore la notion d’héritage en danse, dans une traversée exubérante qui s’étend de la fin des années 70 à l’arrivée de la techno. « A partir d’une technique rigoureuse, comment créer du désordre ? » s’interroge le chorégraphe qui se réfère à
Karole Ermitage, spécialiste des mélanges explosifs mais aussi à toute une génération de chorégraphes, de Michael Clark à Régine Chopinot, qui ont été témoins de la vague punk. Dans cette recherche, la danse se fait tumulte, tourbillon désarticulé. Parfois au contraire, elle dessine des mouvements tranchés et structurés. Jouant de la déconstruction des appuis, Jérôme Brabant cultive l’art du mixage et du contraste, non sans humour et fantaisie. L’empreinte classique, la grammaire moderne et un vocabulaire actuel s’imbriquent, initiant un langage commun qui, dans l’instant, est déjà l’objet d’autres lignes de force et d’expériences. Les trois jeunes interprètes interprètes se lancent à corps perdu dans cette danse à la gestuelle insatiable, soutenue par la musique électro de Gustine. Cette re-création affiche ainsi une identité mouvante qui se manifeste joyeusement, dans un maelström
de gestes à l’énergie débordante. Léger techniquement, cette pièce peut se jouer dans des lieux non dédiés à la danse.
Formation de l’interprète
Cette forme particulière dite « tout terrain » permet à trois jeunes danseurs sortis de formation de faire leurs premiers pas dans le milieu professionnel et d’intégrer ainsi la compagnie L’Octogonale. Ce premier emploi qui leur est proposé fait office de continuité de leur formation, « sur le tas » comme on
pourrait le dire, à la façon d’un perfectionnement. Ils pourront par ailleurs donner des ateliers de danse.
Actions culturelles
En collaboration avec les lieux accueillant la pièce, des ateliers de danse pourront être mis en place afin de transmettre et partager l’univers chorégraphique de la compagnie avec les spectateurs. Il s’agit aussi pour les danseurs du projet de transmettre leur connaissance en la matière et échanger leur expérience avec les publics.
Distribution
Conception et chorégraphie : : Jérôme Brabant
Danse : : distribution en cours (3 danseurs)
Création musicale : : Gustine
Assistanat chorégraphique : : Nina Vallon
Création lumière : : en cours
Administration et production : : Perrine Brudieu / Guillaume Fernel
Photos : : ©Mireille Huguet
Coproducteurs
Coproduction et soutiens : NeufNeuf Festival, SIMONE camp d’entraînement artistique de Châteauvillain, le Laboratoire chorégraphique à Reims, Centre Européen de Conques, Région Grand Est, DRAC Grand Est.
Parcours
Jérôme Brabant
est né à La Réunion en 1973.
Après des études théâtrales à l’université Paris 8, il suit l’enseignement à l’école du mime Marcel Marceau de 1996 à 1999, puis la formation professionnelle Extensions au Centre de Développement Chorégraphique Toulouse / Midi-Pyrénées en 2001. Il travaille avec la Compagnie *Melk Prod / Marco Berrettini de 2001 à 2006. Il participe aux pièces L’opérette sans sou, si…, New movements for old bodies et Clo-clopinettes. Jérôme collabore également avec Patricia Ferrara / Groupe Unber-Humber et danse dans toutes les créations de 2004 à 2010. De 2005 à 2007 il est aussi interprète pour la compagnie Samuel Mathieu et fait un passage par le théâtre avec Lisa Guédy en 2008.
Il fonde avec Marion Muzac le UND und ballet […], ils créent ensemble Roomy Dancing en 2002, GALA en 2003 et Pavillon en 2004. En 2010 Jérôme commence une collaboration jusqu’à ce jour avec Mié Coquempot, Compagnie K622. En 2011, il crée la compagnie L'Octogonale.
De l’exigence formelle aux rivages de l’anarchie punk, la pièce explore la notion d’héritage en danse, dans une traversée exubérante qui s’étend de la fin des années 70 à l’arrivée de la techno. « A partir d’une technique rigoureuse, comment créer du désordre ? » s’interroge le chorégraphe qui se réfère à Karole Ermitage, spécialiste des mélanges explosifs mais aussi à toute une génération de chorégraphes, de Michael Clark à Régine Chopinot, qui ont été témoins de la vague punk. Dans cette recherche, la danse se fait tumulte, tourbillon désarticulé. Parfois au contraire, elle dessine des mouvements tranchés et structurés. Jouant de la déconstruction des appuis, Jérôme Brabant cultive l’art du mixage et du contraste, non sans humour et fantaisie. L’empreinte classique, la grammaire moderne et un vocabulaire actuel s’imbriquent, initiant un langage commun qui, dans l’instant, est déjà l’objet d’autres lignes de force et d’expériences. Les trois jeunes interprètes interprètes se lancent à corps perdu dans cette danse à la gestuelle insatiable, soutenue par la musique électro de Gustine.
Cette re-création affiche ainsi une identité mouvante qui se manifeste joyeusement, dans un maelström de gestes à l’énergie débordante.
Léger techniquement, cette pièce peut se jouer dans des lieux non dédiés à la danse.